Cette maison lovée au cœur d’un îlot parisien du XIème  arrondissement, et bordée d’une longue terrasse et d’un jardin, était autrefois une bonneterie de soutien-gorge, manufacture de 1910, faite d’une ossature métallique et de remplissage en briques. La première exigence fut de s’ordonner à la géométrie constructive de l’ancienne fabrique, pour en révéler le rythme et la simplicité. La seconde de proposer pour les pièces de vie commune une grande enfilade continue depuis la bibliothèque jusqu’au petit salon video en passant par salle à manger et cuisine, chaque élément sur une trame, mais en installant des parois coulissantes et transparentes –à la japonaise- entre chacun des espaces, pour faire place aux questions d’acoustiques, tout en donnant à percevoir les 20m de long de la maison, selon plusieurs axes obliques. A l’étage, les chambres sont comme autant d’alcôves distribuées par un couloir bordant la trémie de l’escalier.